mercredi 10 octobre 2012

Marine Saint-Malo. La pilule Rouge.

Notre affaire commence en 2006, quand une petite fille de quatre ans dit que son oncle lui a mis le doigt dans les fesses...


Les faits :

- Mai 2006 : la mère de Marine porte plainte contre Alice pour dénonciation calomnieuse.
-Octobre 2006 : le grand-père maternel de Marine porte plainte pour lui et son fils pour dénonciation calomnieuse contre Alice, qui, selon lui, a dénoncé les faits rapportés par Marine. Ce qui n’est pas le cas : c’est le médecin traitant de la petite qui, comme la loi l’y oblige, a signalé les faits au Procureur. C’est pour cela qu’Alice est alors entendue comme témoin assisté.
- Septembre 2009 : Alice voit un juge à Rennes, (le juge C.) qui lui dit que le dossier est vide, et lui envoie un an plus tard un courrier expliquant qu’il n’y a pas lieu de poursuivre.
- Juin 2010 : la mère de Marine, son père et son frère portent à nouveau plainte contre Alice pour dénonciation calomnieuse, mais cette fois à Saint Malo.
- Mai 2011 : Alice est mise en examen par la juge M., pour cette dénonciation calomnieuse. Entre temps, toutes les plaintes pour les viols et violences sur Marine ont été classées sans suite et l’affaire n’a toujours pas été jugée à l’heure actuelle. On se demande bien sur quelle base la « Justice », même celle de Saint Malo, pourrait donc poursuivre Alice pour avoir dénoncé ces agressions sexuelles.
- 18 octobre 2012 : audience au sujet de ladite plainte.


De qui se moque t'on....

Sur tous les Blogs traitant le sujet toujours pas de nom que des pseudo, pourquoi nous devons protégé les coupables, aux yeux des victimes passé, présentes et futures...
"Je vous crois"
Comment la Justice française étouffe les affaires de pédophilie ? En s'acharnant sur les victimes avec la complicité des médias.


Voici donc le premier témoignage, l'affaire se déroule en Bretagne. Les faits ont eu lieu dans l’après midi du 1er mai 2006 chez les parents de la victime, à Quévert (22100), en l’absence de son père. La petite Marine (même pas 4 ans) a dénoncé son oncle maternel Guillaume Roy (17 ans ½), le frère de sa maman, d'abus sexuel. Le grand-père maternel, Claude Roy de Saint-Suliac, refuse de protéger sa petite-fille, et la traite de menteuse. Un signalement a été fait à Eric Bouillard, le procureur de Dinan, par le médecin de famille. L'enfant a été auditionnée et filmée par la police le 17 mai 2006, elle insiste en donnant des détails. Sa mère, Isabelle Roy, a reconnu lors de la retranscription que c’était bien les paroles de sa fille. Bizarrement, son père, Pascal Bignon, a été écarté de l’enquête, le couple n'était ni divorcé ni séparé. Eric Bouillard, le procureur de Dinan, classe l'affaire sans suite le 21 septembre 2006. Le procureur ira même jusqu'à "inventer" un conflit entre les parents de Marine et la grand-mère paternelle, et demande de "ne plus en parler". La situation est signalée au Parquet des mineurs de Saint-Brieuc. C'est là que tout se recoupe. Le Réveil des Marmottes a obtenu les aveux involontaires de la juge de Saint-Brieuc en 2007. Elle détaille -sans le vouloir- comment elle met hors-course les victimes ou ceux qui dénoncent les affaires de pédophilie. Les mêmes aveux -exactement les mêmes- ont été donnés en Moselle en 2004 et en Alsace en 2006. Toujours après une "visite surprise" du ministre de l'Intérieur de l'époque, un certain Nicolas Sarkozy.

Le juge Latil de Saint-Brieuc ordonne une AEMO (action éducative en milieu ouvert). Marine fait ensuite de nombreuses révélations à sa grand-mère paternelle qui la garde. Claude Roy, le grand père maternel, craint que Marine se confie a nouveau à sa grand-mère. Il harcèle Isabelle qui déprime, il ne veut plus que Marine voit sa grand-mère. Marine dénonce à nouveau son oncle le 27 janvier 2007, ces nouveaux faits se sont déroulés chez le grand-père (Claude Roy) à Saint-Suliac. Le père de Marine fait une vidéo qu’il donne au policier Olivier Crété de la Police Judiciaire de Dinan le 29 janvier 2007. Cette plainte barrée par le policier fut signée le 2 février 2007...

2007, c'est pile l'année où la juge de Saint-Brieuc me fait ses aveux involontaires sur les méthodes de la Justice pour clouer le bec aux victimes et aux témoins dans les affaires de pédophilie. Je reviendrai sur cela plus tard lorsque je rouvrirai les affaires de Moselle, de Savoie, d'Alsace et de Bretagne. Les anciens lecteurs du RdM se souviennent. J'ai dû retirer les pages sous les menaces mais j'ai tout conservé. J'ai été contraint à 7 exils pour échapper aux gens qui avaient pour sale mission de m'éliminer. Mais je suis encore vivant et maintenant, tout va sortir. Nicolas Sarkozy, en qualité de ministre de l'Intérieur, a couvert toutes les affaire de pédophilie. Pourquoi Nicolas Sarkozy n'a jamais répondu au RdM quand il lui demandait de s'expliquer sur des affaires où les preuves étaient indiscutables ?

La vidéo a été reprise dans un procès verbal de constat d'huissier. Suite à la plainte du 31 janvier 2007, Isabelle Roy quitte le domicile conjugal avec Marine pour aller vivre chez son père Claude Roy à Saint-Suliac ou vivait son frère Guillaume. La jeune femme demande le divorce. Or, Marine en parle à sa maîtresse d'école de Quévert le 5 février 2007. Marine a été enlevée de l'école par sa mère, dès le lendemain dans la matinée, et conduite chez le grand-père maternel ou vivait l'oncle. Marine a été descolarisée un mois, puis changée d’école, elle est allée dans une autre école à Saint-Malo. Le père de Marine avait un droit de visite et d’hébergement classique qui n’a jamais été respecté. Les jours où son père devait l'avoir, Marine n’allait pas à l’école. Guillaume Roy a été condamné 2 fois pour avoir agressé le père de Marine, il était informé par son autre sœur Caroline (que son père avait fait venir de Perpignan) pour surveiller Isabelle dans le même appartement. Il est cependant à noter que les services sociaux de Saint-Brieuc ont fait de faux rapports en inversant les rôles, les noms et les dates. Manœuvres classiques que j'ai découvertes en Alsace et en Moselle où cela va encore plus loin avec la complicité du milieu médical.

Marine s’est plainte des coups que son grand père Claude Roy lui a donné sur la tête et sur les yeux pour ne pas avoir gardé le secret. Le 9 avril 2008, nouveau classement sans suite, qui laisse perplexe, tant sur la forme que sur le fond, venant du Parquet du Procureur de Saint-Malo. Il n'y a eu aucune audition, Marine n’a pas été filmée, la raison évoquée est que l'enfant n’avait jamais été victime des agressions sexuelles de son oncle Guillaume Roy, et qu’elle avait fait ses révélations à la demande de son père et de sa grand-mère. Depuis, la famille ne voit plus Marine. Son père voyait sa fille 3 heures par mois au point rencontre Le Goéland à Saint-Malo. Le 8 mars 2009, Thierry Nuss, le chef du point rencontre, lui a retiré son droit illégalement. Il n’a plus revu Marine depuis. Le jugement de divorce du 14 janvier 2010 donne la garde à la mère. L'avocat, ami l’ex-bâtonnier de Saint-Malo, Jean Michel Sourdin, semble "très impliqué" dans cette affaire et ne se contrôle pas devant certaines preuves.

Claude Roy et Guillaume Roy ont porté plainte à Dinan puis à Saint-Malo contre la personne qui a témoigné et une autre personne. Ils attendent un non lieu depuis la fin de l’année 2010. La personne qui dénonce les faits a été mise en examen le 27 mai 2011 pour dénonciation calomnieuse. C'est ce à quoi nous assistons en ce moment avec le lynchage de l'ancien ministre Luc Ferry qui ose dénoncer un ex-ministre pédophile. Les médias français sont bien complices et leur rôle est d'étouffer les affaires de pédophilie en salissant les témoins et les victimes. Nous le constatons dans l'affaire Dominique Strauss-Kahn où la presse française a immédiatement mis en cause les déclarations de la femme de chambre, victime du pauvre multimillionnaire socialiste Dominique Strauss-Kahn.

Isabelle Roy a toujours été harcelée par son père qu’elle craignait, il était toujours à l’étranger et quelque fois dans le midi à Pau et à Nice (tiens tiens. Nice. Mais cela rappelle une autre affaire sur laquelle le RdM a enquêté !). Le père de Marine a bizarrement eu 2 accidents, les flexibles de freins coupés, les vitres de ses véhicules cassés et était à vélo quand une voiture lui a foncé dessus. Il a porté plainte contre X... Hasard ?

Info de dernière minute: Le grand-père maternel aurait eu des "ennuis" dans les années 1980 à 1990 et fréquentait les camps de nudistes. 
Source : http://www.changeafrica.com/1/id104.html



LETTRE OUVERTE
Fait le 12 décembre 2009

A Monsieur Le Maire de DINAN
Par courrier en date du 23 avril et du 1er septembre 2009, vous avez été informé d'un cas de pédophilie à Dinan,

La situation n'a pas changé et s'aggrave,

Le Président Patrick Chevrier, a pris la succession du Procureur Eric Bouillard, quant à la défense des pédophiles,

J'ai appris récemment que mon beau-père, Claude Roy était fiché et castré chimiquement et dont le fils Guillaume a suivit sur ce plan, les traces de son père, puisqu'il a abusé de ma petite fille alors âgée de trois ans et demi.

La presse a relevé que :
« Chaque jour ces magistrats proclament des lois sur mesure, en contradiction complète avec les lois de la République, votées par les parlementaires.
Les codes de procédures Pénales ou civiles se trouvent relégués au fin fond des archives des palais de justice.
A cela, il faut ajouter l’invraisemblable dispositif de protection des notables pédocriminels.
Bienveillance particulièrement odieuse, puisque les victimes sont de très jeunes enfants. »
Le Parisien du 03-12-2009 :

http://www.leparisien.fr/oise-60/les-enfants-retires-de-leur-famille-d-accueil-03-12-2009-731215.php

« La tête plongée dans les mains pour cacher ses larmes, le maire UMP de Gouvieux, Patrice Marchand, au début de sa conférence de presse, a souhaité revenir sur le retrait d’un frère et de sa sœur de leur famille d’accueil, ordonné la veille par le juge des enfants de Compiègne. L’élu parle d’ «enlèvement » et dit examiner la possibilité de poursuivre les services sociaux pour « voie de fait ».
Ma fille est sacrifiée, donnée aux pédophiles, son enfance est gâchée
Pourtant maintes preuves ont été fournies à la justice,
Ma fille a été filmée par les policiers de DINAN, elle insiste sur le viol subit de son oncle
Cette vidéo est conservée dans un bureau des services de justice, sans pouvoir être consultée, ni copiée, de telle sorte que nous ne pouvons absolument pas la produire pour confirmer ce que nous avons entendu de ma fille M......
Ma fille a été enlevée de l'école, en pleine matinée, le 06 février 2007, et les services sociaux du conseil général des côtes d'Armor sont responsable de la séquestration de ma fille, par leurs faux témoignages:
Madame Morin, assistante sociale
Monsieur Botte, psychologue
Le Docteur Le Mentheour
Tous les Magistrats de DINAN et de ST MALO ont suivi les attestations "bidouillées" de ces personnages qui se prétendent experts, et se gardent bien de poser les bonnes questions à M......
Le Député Jean Gaubert de DINAN informé de cette grave affaire m'a dit :
Elle pourra porter plainte à l'âge adulte (sachant que ma fille a 7 ans aujourd'hui !!!!!! )
Ma fille doit-elle rester « le jouet » de cette famille en toute impunité ???
Le 1er août 2009, j'ai voulu déposer plainte pour non représentation d'enfant,
L'enregistrement montre tout le contraire du PV fait par un policier particulièrement agressif,
A qui a été transmis ce PV non signé ?
Cette affaire, très grave, puisqu'il s'agit d'une enfant confiée au proche du violeur, est médiatisée sur de nombreux sites :
Syndicat Avocat Citoyen
_____A G E N C E_____ Jean-Claude___Ponson
comite-salut-public-tribunal-dinan-saint-malo
scandalesinfo.com
LePost,fr
Veuillez agréer Monsieur Le Maire, mes sentiments respectueux
Fait le 12 décembre 2009

La contre attaque.

En juin 2006, Laure porte plainte contre Alice pour dénonciation calomnieuse, et à la mi octobre 2006, Charles porte plainte à son tour pour dénonciation calomnieuse, en se constituant partie civile pour lui et pour son fils. Le juge C. instruit toujours cette affaire à l’heure actuelle : Alice a été mise en examen et attend la date de son procès, bien que le procureur ait conclu par un réquisitoire définitif aux fins de non lieu le 7 novembre 2011, et bien que le 30 septembre 2010, la même juge C. ait écrit à Alice que « l’ordonnance de règlement pourra être rendue ». Comprenne qui pourra…

Mais, revenons à notre chronologie. Pour le réveillon 2006, Charles exige que sa fille et sa petite fille viennent chez lui, mais il refuse la présence de Pierre, le papa. Le lendemain, il constate que sa fille, d’habitude si enjouée, est triste et touche sans arrêt son sexe.

Le 12 janvier 2007, Laure demande le divorce, ce que Pierre n’apprendra qu’en mars. Fin janvier, Laure va même jusqu’à nier qu’elle veut divorcer.

Le 27 janvier, Marion est chez son père, sur le canapé, et mime ce que son oncle Guy lui a fait, après le 1er mai 2006. Pierre filme la scène avec son téléphone portable. Il amène sa vidéo à la police, la juge ordonne une mesure d’assistance éducative pour Marion, et dans les deux jours Laure quitte le domicile familial avec la petite.


Le 2 février, Pierre porte plainte pour l’agression dont Marion parlait sur la vidéo (cette plainte est classée sans suite le 10 mai), et le 6 février, la maîtresse d’école de la petite signale qu’elle n’est pas venue à l’école. En fait, Marion a parlé à sa maîtresse, qui a dit à Laure qu’elle allait prévenir le Procureur. L’inspection d‘académie et le procureur sont mis au courant, et au final Marion est déscolarisée pendant un mois par sa mère, qui finit par la changer d’école. Ceci, sans motif et sans en informer Pierre, qui se demande ce qu’il se passe.

A partir de là, la famille de Laure s’interposera systématiquement entre Marion et son père et sa grand-mère. Pierre sera tabassé par Guy en avril puis en juin quand il ira chercher sa fille chez Laure, ou à l’école. Pierre aura 24 jours et 10 jours d’ITT[2]. Il aura aussi divers accidents de voiture suite à des sabotages confirmés par des garagistes. Et sa compagne est agressée en 2009 par quatre types encagoulés.

Au fil des audiences, le tribunal estime que le contexte familial dans lequel évolue Marion est conflictuel, et il ordonne une enquête sociale. En attendant la petite est confiée à sa mère. Pierre garde son autorité parentale et obtient un droit de visite et d’hébergement la moitié des week end et des vacances scolaires, mais comme par hasard Marion n’est jamais à l’école les vendredi où il doit la prendre chez lui.

Le 18 mai 2007, Marion est chez son père, elle est très stressée et lui parle de coups portés par son grand-père Charles. Elle explique qu’il lui a demandé de venir dans son bureau pour lui donner un bonbon. Là, il l’a frappée à coups de poings sur la tête et les yeux, et la petite ajoute « et [Guy] me tape aussi et m’enlève mes culottes pour me donner des fessées ».

A ce moment, la police cherche à montrer qu’Alice a manipulé Marion pour les accusations de la vidéo. La famille fait donc appel à un huissier pour valider les propos de l’enfant, et on n’entendra plus parler jamais de cette vidéo dans les procédures. Comme de l’audition lors de laquelle Marion a confirmé les faits, ou les signalements du médecin traitant et de la maitresse d’école. Petit à petit, c’est la famille de Pierre qui va se retrouver dans la ligne de mire de la Justice.

Le 22 juin, le psychiatre M., mandaté par la Justice dans le cadre de l’enquête sociale, écrit carrément que Pierre « présente un trouble grave de la personnalité de type paranoïaque sensitif, avec un délire persécutif fécond à mécanismes imaginatifs et interprétatifs. La thématique est alimentée par l’introjection du discours de sa propre mère dont la description par l’équipe dénonce l’emprise toute puissante qu’elle exerce sur son fils ». Cette histoire de « délire persécutif » sera ensuite repris dans la plupart des jugements qui interviennent dans cette affaire. Le juge reprend ensuite les propos sur le « caractère traumatisant, déstructurant et pathogène » de ces propos.

Donc en gros, Pierre, qui croit enfin ce que dit sa fille, est jugé paranoïaque et même délirant. On considère qu’il est sous l’emprise de sa mère, qui manipulerait tout le monde pour on ne sait quelle raison. On ne va pas jusqu’à demander son internement, mais on n’en est pas loin.
Laure, quant à elle, est jugée « calme, posée dans ses propos, mais déterminée à protéger sa fille. Elle est ferme sur sa décision de ne plus confier à la famille de son père et à ce dernier, consciente du comportement pathogène et profondément traumatisant de leurs attitudes et agissements sur [Marion] ». Bref, elle est la mère idéale.

Le décor est posé pour la suite des procédures.

Les services sociaux à l’attaque.
Laure est à nouveau entendue par la police fin août, et ne se prive pas de décrire Pierre comme un mauvais père, sous l’influence de sa mère qui ne cherche qu’à calomnier sa famille. Elle explique qu’elle ne veut plus que Pierre reçoive sa fille chez lui, et mentionne un rapport de la Sauvegarde de l’enfance qu’elle n’a pas le droit de faire valoir, où il était écrit que Pierre est « incapable de nuancer sa certitude et celle de sa mère ». Elle précise encore que « l’ensemble de la sauvegarde de l’enfance demande que le droit d’hébergement et droit de visite soit supprimé afin que [Marion] ne puisse être à nouveau manipulée ».

Le 20 septembre, le juge des enfants de St Malo, où l’affaire vient d’être transférée, est chargé de la procédure dans le cadre du « danger encouru par [Marion]dont les proches persistent à la désigner comme victime d’abus sexuel, alors que les investigations étant terminées, il n’y a pas lieu de maintenir le conflit mis à jour ». On prescrit donc encore un an d’assistance éducative.

Mi octobre, Pierre a un grave accident de voiture avec un véhicule qui sortait du garage et qui est devenu incontrôlable. Il fait trois tonneaux et aurait très bien pu y rester.

Fin octobre, le rapport de la sauvegarde de l’enfance tombe, et s’avère très négatif. On frôle l’aliénation parentale, l’arme fatale en cas d’accusations de pédophilie. On conclut à l’ « omniprésence, omnipotence, omniscience de la grand-mère paternelle ». Deux mois plus tard, Laure porte plainte contre Pierre pour harcèlement et menaces. Il prend un mois avec sursis, puis est relaxé en appel car il s’est avéré qu’il appelait pour avoir des nouvelles de sa fille, et que Laure ne daignait pas décrocher. En outre, il s’agissait d’une douzaine d’appels seulement, ce que les relevés téléphoniques ont prouvé.

Le 20 décembre 2007, le rapport de l’enquête sociale dans le cadre du combat pour la garde de Marion tombe. On conclut que Marion n’a pas subi d’agression sexuelle, mais par contre elle commencerait à  « à se fragiliser devant une situation où elle sert d’enjeu aux adultes ; sa grand-mère paternelle lui fait peur, et elle ne rapporte aucun bon souvenir du temps passé en présence de son père ». On cite le psychiatre M. du 22 juin 2007, histoire d’enfoncer le clou : Pierre « est dans l’incapacité d’entendre que sa fille n’a pas été agressée par le jeune frère de son épouse et présente, selon l’expert psychiatre, un trouble grave de la personnalité de type paranoïaque, sensitif, avec un délire persécutif fécond à des mécanismes imaginatifs et interprétatifs, alimenté par le discours identique de sa propre mère ». Bref, on recommande un droit de visite médiatisé pour Pierre, c’est-à-dire qu’il ne pourrait plus voir sa fille que dans un point rencontre, en présence d’un éducateur. L’association désignée pour prendre en charge ces visites médiatisées est Le Goéland, une structure en partie financée par Lion’s Club, dont l’avocat de Guy, Laure et Charles qui est aussi bâtonnier au barreau local, a été président. Le monde est petit.

Le juge estime en outre qu’il n’y a pas lieu de faire expertiser Marion une nouvelle fois, car selon lui on a suffisamment d’examens qui prouvent qu’il ne s’est rien passé. Il se range à l’avis de la sauvegarde de l’enfance et supprime le droit d’hébergement de Pierre, qui ne peut plus voir Marion que trois heures par mois au point accueil parents enfants de St Malo.

La police auditionne Marion pour la deuxième et dernière fois le 21 décembre 2007. Elle aurait alors déclaré qu’elle n’avait jamais été agressée, et que ce sont sa grand-mère et son père lui qui lui auraient demandé de dénoncer ces faits.
 
La famille n’a jamais eu la retranscription de cette audition, et encore moins la vidéo. La pièce a pourtant été retenue par le tribunal, bien que les débats, en principe, doivent être contradictoires. La famille apprend l’existence de cette audition miraculeuse pour la défense dans un classement sans suite de la plainte pour agression sexuelle qui ressemble beaucoup à un faux (cf. pièce « classement sans suite ci-dessous), notamment parce qu’il n’y a pas de numéro de dossier.
 
Les plaintes de Pierre pour non représentation d’enfant et pour agression sexuelle continuent à être classées sans suite, mais les plaintes de Laure pour des pensions qu’il ne peut verser (mais le fait autant que possible), elles, sont traitées avec zèle.

Juste après le classement sans suite de la deuxième plainte pour agression sexuelle en avril 2008, la maîtresse de la petite rédige une attestation dans laquelle elle explique que Marion a dit en février  que Guy l’a touchée deux fois au niveau du sexe.

En juillet, Charles et Guy assignent Pierre et Alice au tribunal pour atteinte à l’honneur, et demandent 30.000€ ainsi que le remboursement des frais de Justice.

En août 2008, un éducateur de l’Aide Sociale à l’Enfance, G., écrit que tout cela n’est qu’un « conflit familial », que Pierre est sous l’influence de sa mère, et pour lui Marion est on ne peut plus épanouie maintenant qu’elle vit chez sa mère et ne voit plus son père. Accessoirement, on peut noter que Laure a longtemps vécu chez son père avec Marion, avant de trouver un travail et son propre appartement.

En décembre, la juge S, cousine de l’avocat de Guy, Laure et Charles, refuse le dépaysement du dossier.

En 2008 et 2009, Pierre  est victime de diverses dégradations sur ses véhicules comme les câbles de freins coupés sur une voiture achetée une semaine auparavant, ou des aiguilles plantées dans le flexible de frein avant gauche. En fait, explique Pierre, « à chaque fois que j’ai une audience au tribunal, contre mon ex belle famille, j’ai des dégradations sur mon véhicule ». Il n’y aura évidemment aucune enquête à ce sujet.

Et puis un jour de mars 2009, il reçoit un courrier de N, chef de service au Goéland et premier adjoint au maire dans une commune proche, qui « suspend » unilatéralement le droit de visite de Pierre au motif qu’il aurait pris des « photos corporelles » de sa fille, dont une d’une griffure qu’elle avait sur la joue. Pour un peu Pierre aurait été accusé d’être un pédophile, mais il faut préciser que ces photos de Marion étaient prises au point rencontre alors qu’elle était en train de peindre. N. demande ensuite à Pierre de « réfléchir (…) aux conséquences que peuvent avoir [ses] comportements sur le bien être et le développement de [Marion]».
   
Quoi qu’il en soit, Pierre n’a pas vu sa fille depuis cette date, et il n’a plus aucune nouvelle d’elle non plus, et il en va de même pour Alice et pour toute la famille. Et en septembre 2009, la juge des enfants met fin à aux droits de visite et d’hébergement de Pierre.

Enlisement.

Pendant ce temps là, les diverses procédures menées dans cette affaire sont entachées de nombreux dysfonctionnements et fautes de procédure, les droits de Pierre, Alice, et à plus forte raison de Marion, sont complètement bafoués, mais lesdites procédures suivent, irrémédiablement, leur cours. En décembre 2008, une juge qui est la cousine de S., l’avocat de Guy, Charles et laure, le bâtonnier qui a été président du Goéland., refuse de dépayser le dossier. Elle aurait du se désister pour conflit d’intérêt, mais elle ne l’a pas fait et tout le monde a trouvé cela normal.

Si bien qu’en août 2009, Pierre décide de porter plainte pour ces dysfonctionnements auprès du TGI de Saint Malo. Son avocat met en question le jugement du 20 septembre 2007 de la juge des enfants B., sur lequel ne figure par la signature du greffier, dont le nom n’apparaît pas non plus dans la décision. Une audience sans greffier est totalement illégale. De même, le nom du représentant du ministère public n’est pas mentionné alors que les parties n’étaient pas les destinataires des réquisitions, et des représentants de la Sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence étaient présents sans que Pierre ne soit là. Enfin, l’avocat pointe des erreurs sur le fond.

Mais, les avocats ne tiennent pas longtemps dans ce dossier, et certains se retournent contre leur client, d’autres ne viennent pas le jour d’une audience fatidique, ou ne donnent plus de nouvelles. Plus de dix avocats se sont succédé dans les six ans de procédure.

En septembre, Alice est entendue en tant que témoin assisté par la juge C., dans le cadre de la plainte pour dénonciation calomnieuse. Le même mois, on l’a déjà dit, Pierre perd tous ses droits de visite et d’hébergement.

Le 25 novembre 2009, la nouvelle compagne de Pierre est victime d’une agression musclée : alors qu’elle quitte son travail en voiture vers 22h, une Audi noire, qu’elle avait déjà remarquée sur cette route quand elle rentre du travail, la double et l’oblige à s’arrêter. Derrière, un utilitaire blanc la bloque. Le conducteur encagoulé de l’Audi sort et ouvre sa portière, lui met une matraque derrière la tête et lui dit de ne pas bouger ses mains du volant sinon il la frappe. Puis il lui dit : « faites pas les malins, on aura le dessus sur vous ». Bien sûr, elle n’a à ce jour pas réentendu parler de sa plainte. La jeune femme avait avait déjà remarqué l’Audi sur cette route à la sortie de son travail « à chaque fois », dit-elle, que Pierre « est passé au tribunal à cause de son ex belle famille » pour la procédure de divorce.
 
Le 30 septembre 2010, la juge C. de Dinan conclut sa phase d’information et prévoit une ordonnance de règlement dans le cadre de la plainte pour dénonciation calomnieuse contre Alice. La juge dit même à son avocat qu’il y aurait un non lieu et qu’il « n’y avait rien dans le dossier ». Mais bizarrement, le 27 mai 2011, Alice est quand-même mise en examen, justement pour cette histoire de dénonciation calomnieuse. C’est la juge M, qui avait renvoyé la deuxième agression de Pierre au tribunal de police au lieu du tribunal correctionnel, qui a pris cette décision. Et tant qu’Alice est mise en examen (une procédure par ailleurs anormalement longue), Pierre ne peut pas demander le rétablissement des droits sur sa fille).

Le 5 juillet 2011, le jugement de divorce qui retire ses droits à Pierre est définitif. Il tente actuellement de se pourvoir en cassation tant les vices de procédure sont nombreux dans ce dossier. Encore une fois, le juge se base sur l’enquête sociale, qui conclut que Marion, « se trouve immergée dans un imbroglio familial particulièrement destructeur et pathogène ». Laure, quant à elle, est perçue comme une mère « attentive et vigilante ».

Le juge explique également que «  L’enquêteur a constaté que [Pierre] présentait une altération du jugement se caractérisant, notamment, par des constructions délirantes dans ses raisonnements, comme en témoigne le fait qu’il ait pu soupçonner [Laure] de s’être, elle-même, livrée à des attouchements sexuels sur [Marion]». L’enquêteur social considère donc qu’il faut protéger la petite (« mettre un terme à ces débordements »), et trouve qu’il « est nécessaire d’encadrer les rencontres de l’enfant et de son père en lieu médiatisé ». A nouveau, on considère que Pierre est sous l’influence de sa mère.

On revient également sur ces fameuses photos « détails corporels » de sa fille prises par Pierre au point rencontre alors que la petite était en train de peindre. Enfin, le juge ajoute que «  dans un rapport du 15 septembre 2009, le service chargé de la mesure éducative ordonnée par le juge des enfants, a indiqué que [Marion] vivait très mal de voir son père en dehors du cadre sécurisant du point accueil parents-enfants ». No comment.

Finalement, on recommande la fin des visites de Pierre au Goéland car se présence est jugée « néfaste » au bon équilibre de Marion. Pierre tente alors de se pourvoir en cassation, mais comme d’habitude on le lui refuse.

En novembre 2011, Alice reçoit le réquisitoire définitif concernant la dénonciation calomnieuse pour laquelle elle est mise en examen, et le parquet demande un non lieu. De fait, au moment où le médecin a fait le signalement, Alice ne pouvait pas savoir que les propos de Marion étaient faux (en disant cela on tient seulement compte de la vérité judiciaire qui a classé les diverses plaintes sans suite). Bref, le procureur demande à la juge de ne pas poursuivre Alice pour ces faits.

Et pourtant, à la fin décembre 2011, Alice est renvoyée en correctionnelle par la juge M. pour la dénonciation calomnieuse qui, on le rappelle, ne devrait même pas avoir lui, au sujet de laquelle une juge a clairement dit que le dossier était vide et pour laquelle le parquet a demandé un non lieu.
 
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Actuellement, Marion est toujours coupée de sa famille paternelle, et elle continue très probablement à subir assauts sexuels et violences de la part de son oncle et de son grand père. Elle a probablement hâte d’être adulte, pour partir de ce milieu, car elle a compris que ni son père ni sa grand-mère ne pouvaient rien pour elle. La Justice a tranché pour les abus sexuels : il ne s’est rien passé.
Elle dira bientôt si sa grand-mère doit verser des dommages et intérêts à Charles et Guy pour cette histoire de dénonciation calomnieuse. Elle dira si Pierre a eu raison de poursuivre plusieurs protagonistes pour divers abus au cours de la procédure. Il faudrait encore qu’il puisse trouver un avocat.
Cette procédure a coûté 50.000€ en six ans à la famille de Pierre. Plus de dix avocats, très souvent inefficaces, se sont succédés dans cette affaire, pour n’aboutir à rien. En face, ni laure, ni son père ni son frère n’ont été inquiétés.
 
[1] Tous les noms ont été changés. (Sur la deuxième partie).
[2] Guy a été condamné les deux fois, dont une fois par un tribunal de police alors que l’affaire aurait du être renvoyée en correctionnel. Mais, il n’ jamais versé un seul euro. Autre élément étrange : la juge qui s’est occupée de l’agression est aussi celle qui a mis Alice en examen pour la dénonciation calomnieuse qui devait terminer en non lieu, selon le Procureur.


Mardi 28 août 2012.
Bilan du 28 août: la Justice comme à la foire

 Aujourd'hui 28 août, le tribunal de Saint Malo avait bien perdu de sa superbe, si toutefois il en a jamais eu. Pierre, le papa de la petite Marine (que nous avions appelée Marion dans de précédents posts), était convoqué au tribunal pour une procédure ubuesque - une de plus.
 
Pierre, qui a déjà justifié à moult reprises depuis trois ans le fait qu'il n'ait pas payé une pension alimentaire surestimée par rapport à ses ressources, s'est donc retrouvé convoqué une nouvelle fois, pour la même raison. Qui l'eut cru, Pierre a été condamné à 1.000€ de dommages et intérêts à verser à son ex, la mère de Marine, qui a littéralement livré sa fille à son oncle et à son père, accusés par Marine de viols et de maltraitance.
 
On doit aussi préciser que l'ex de Pierre touche les allocations familiales destinées à compenser la faible pension versée par Pierre. Qui, rappelons-le aussi, est déchu de son autorité parentale par l'association Le Goéland, chargée du point rencontre, et n'a pas eu une seule nouvelle de sa fille depuis mars 2009.
 
La journée fut grandiose. Tape dans le dos entre l'avocat de la mère de Marine (absente, comme toujours à l'audience) et celui de Pierre, proches de la famille virés pour avoir osé applaudir dans le tribunal lors du réquisitoire du procureur Le CoZ, plaidoirie minimaliste de l'avocat de Pierre, et finalement un jugement décidé à l'avance, une condamnation aberrante et des heures à poireauter pour finalement ne pas avoir le papier du greffier mentionnant le jugement.
 
A un moment, ce qu'on appelle le "président du tribunal", une sorte de hibou décati sur son perchoir, a déclaré qu'un tribunal n'est pas une foire, pourtant c'était bien l'atmosphère d'une foire aux bestiaux qui régnait dans ce "tribunal", indigne d'un Etat de droit. Parce qu'à Saint Malo, il y a le droit, et il y a la façon dont les juges l'interprètent. Ce qui n'a strictement rien à voir dans l'affaire de la petite Marine.

Cela fait six ans que ça dure, six ans que Marine est méprisée par nos belles institutions, réunions d'amateurs de compas et d'équerres. Marine a parlé à sa grand-mère, à son père, aux flics, à son médecin, à un expert, son père a failli être tué trois fois à cause de véhicules sabotés, la grand-mère de Marine est mise en examen depuis des plombes pour dénonciation calomnieuse (alors que c'est le médecin qui a fait le signalement), et que font nos hiboux décatis juchés sur leurs perchoirs? Ils continuent à enfoncer Pierre et la grand-mère de Marine.

Jusqu'à quand vont-ils devoir se battre pour cette enfant? Jusqu'à quand Marine devra-t-elle subir les sévices de sa famille maternelle?
 
La justice, encore une fois, marche sur la tête. Rendez-vous mi septembre pour le jugement concernant un soi disant harcèlement (12 coups de téléphone en 3 jours alors que Pierre tentait en vain de joindre sa fille), fait pour lequel Pierre a fini par être relaxé, et le 2 octobre pour la décision concernant la pension alimentaire. La suite, ce sera le jugement de la grand-mère de Marine, qui aurait dénoncé des viols que la justice a classés sans suite.

Jeudi 30 août 2012.
La grand-mère de Marine au tribunal pour dénonciation calomnieuse.

On dirait que la « Justice » est pressée d’en finir avec la famille de la petite Marine à Saint Malo. Deux jours après le « procès » pour la pension alimentaire, la grand-mère de Marine reçoit sa convocation au tribunal pour une énième plainte de la mère de Marine, de son frère et de son père pour dénonciation calomnieuse. Une nouvelle procédure qui sort largement du cadre de la loi, mais hélas c’est loin d’être la première. Et aujourd’hui, marine vit toujours dans la famille qui abusait d’elle à l’époque, si toutefois cela a pris fin. Impossible de le savoir : Marine ne voit plus son père ni sa famille paternelle depuis mars 2009.
 
Rappels des derniers évènements :
 
Mardi 28 août : audience au tribunal correctionnel, dont nous avons parlé dans l’article précédent. Il s’agit d’une énième plainte de la mère de Marine (qui s’est même constituée partie civile) pour des versements de pension alimentaire non effectués il y a trois ans. Pierre, le papa de Marine, a déjà envoyé tous les justificatifs nécessaires, et cela à plusieurs reprises, et les documents étaient encore, mardi « dans le dossier bleu » sous le nez du président du tribunal qui, certes, avait la tête ailleurs durant toute l’audience, sauf quand il a viré les gens venus soutenir la famille de Marine. Ce mardi, donc, ce fut le cirque, pour ne pas dire « la foire », si l’on reprend l’expression du président du tribunal.
 
Tout d’abord, l’avocat de Pierre lui avait donné rendez-vous à midi mais n’a rien trouvé de mieux à faire que d’arriver à 12h40 à l’autre bout de Saint Malo, si bien que lui et Pierre sont arrivés dix minutes trop tard à l’audience pour obtenir l’aide juridictionnelle. C’est du moins ce qu’on leur a dit à ce sujet.
 
L’ambiance est conviviale entre l’avocat de Pierre et celui de son ex, qui se font une grande tape dans le dos alors qu’ils ne se parlaient pas auparavant, et l’audience, express, démarre. On revient sur les pensions que Pierre a été condamné à payer jadis, Pierre répète qu’elle a été fixée bien au-dessus de ses moyens, le Procureur réclame deux mois de sursis, et quelques personnes qui ont osé applaudir à ce grandiose réquisitoire se font sortir. Il est alors moins de 15h.

Il faut ensuite attendre le jugement. Les personnes présentes dans la salle ont entendu parler de 1.000€ d’amende, mais pas de prison. Le greffier parle d’un mois de prison avec sursis, et la « presse » de deux mois de sursis. Pierre et le « fan cub », dixit Ouest France poireautent donc jusque 18h, pour qu’on leur dise de revenir le lendemain à 10 heures.
 
A propos du fan club, précisons qu’il était fort attendu, puisque dans le hall du palais de Justice, face au nom de Pierre, il y avait écrit au marqueur « beaucoup de monde attendu ». 

Mercredi 29 août : Toujours pas de jugement, Pierre obtient juste un post it avec écrit « pas de prison- 1.000€ DI – pas d’aide juridictionnelle -500€ d’amende ». Mais on dit à Pierre que s’il fournit encore une fois les pièces qui sont déjà en la possession du tribunal, le jugement sera annulé.
 
Ce jour-là, les médias parlent bien de deux mois de sursis. Ce qui est embêtant, parce que Pierre n’a que 10 jours pour faire appel. Alors il serait temps qu’il ait ce jugement. Au final, il semblerait que Pierre doive payer 1.500€ et qu’il ait pris un mois de sursis. Précisons enfin que la mère de Marine touche les allocations de la CAF pour compenser le fait que Pierre est au RMI et qu’il ne peut donc pas payer 150€ par mois avec deux enfants à charge.
 
La presse locale, à qui « on n’apprend pas son métier », dixit le représentant de Ouest France présent à l’audience, a encore une fois montré son sens de la déontologie, et nous y répondrons très bientôt.

Jeudi 30 août : quelle ne fut pas la surprise de Pierre, ce jeudi matin, quand il reçoit un courrier lui octroyant l’aide juridictionnelle s’il est dans le cadre légal pour l’obtenir. Le même jour, la grand-mère de Marine, Alice, reçoit enfin sa convocation pour sa mise en examen.
 
En effet, bien qu’un juge d’instruction lui ai dit qu’il « n’y a rien dans le dossier », et bien qu’elle ait reçu un avis comme quoi il n’y aurait pas de poursuites, un Procureur anonyme a mis Alice en examen pour dénonciation calomnieuse.
 
Vendredi 31 août 2012.
Affaire Marine: le 'fan club' répond aux grands reporters du Télégramme et de Ouest France

L’audience du 28 août a été brillamment reprise par la presse locale. Nous ne pouvons nous empêcher de répondre point par point aux nombreuses erreurs ou malhonnetetés intellectuelles contenues dans les quelques lignes au sujet de l'audience du 28 août, concernant la pension alimentaire.

 
Ci-dessous, l’article du quotidien Le Télégramme :
1 Le TELEGRAMME du 29/08/2012
 
L’ « homme âgé de 39 ans » en question c’est donc le papa de Marine. Il a effectivement été condamné pour la même raison en 2011 : la Justice n’a pas tenu compte de ses revenus (450€ environ) pour fixer la pension alimentaire à 150€ par mois.
 
Depuis 2010, cette affaire de pension est régulièrement remise sur la table par la famille maternelle de Marine, à savoir sa mère, son oncle et son grand père, auxquels la petite a reprochés différents abus allant des attouchements sexuels (pour sa mère) au viol (son oncle), en passant par des coups (son grand-père).
 
La personne qui « retranscrit » l’audience se permet de dire que Pierre, le père de Marine, est à l’origine d’un blog destiné à attirer « l’attention du grand public ». Quelle blague ! Pierre ne tient aucun blog et serait bien en mal de le faire avec ses connaissances en matière d’Internet.
 
Pas de chance pour notre grand reporter, Pierre n’est à l’origine d’aucun des blogs circulant au sujet de l’affaire de Marine, n’en déplaise à certains. Un coup de fil pour vérifier, ou même une question, puisque l’Albert Londres malouin a croisé Pierre à de nombreuses reprises le 28 août, puisque Pierre a du poireauter quatre heures devant le tribunal.
 
Voilà donc le journalisme pratiqué par Le Télégramme. Continuons cette palpitante lecture.

L’article précise que le président du tribunal s’est permis de dire à Pierre que son « fan club » le « dessert ». Ah tiens, à Saint Malo on juge à l’applaudimètre inversé ? Plus il y a de soutiens dans la salle, plus on enfonce le prévenu ? C’est intéressant ! Et comment fait-on opposition à une décision aussi solidement ancrée dans le code pénal ? Quel article de loi peut-on contester? Pierre aurait lui-même rapporté cela, on aurait crié à la "théorie du complot". Et puis non, le « fan club » ne va pas se taire, et ces menaces ne font qu’énerver tout le monde.
 
Pour terminer avec ces imbuvables lignes, on nous explique que Pierre a pris deux mois avec sursis, ce qui est surprenant puisque dans la salle d’audience, personne n’a entendu parler de prison, et qu’en outre le greffier n'a parlé que d’un mois. Mais, le suspense demeure quant à cet obscur jugement, malgré quatre heures d’attente et deux visites au greffe du TGI de Saint Malo.
 
 
Ouest France, le Telegramme, même combat.
 
Passons à l’article de l’éminent collègue de Ouest France, qui semble dans la droite ligne du journalisme breton, quel dommage pour ce beau pays…
 
Sachez d’abord que le gratte papier qui relate cette audience pour Ouest France estime qu’on n’a pas à lui « apprendre » son métier.
 
Mais, le fait qu’il soit encore à la place des stagiaires en journalisme, sur son petit banc du tribunal correctionnel de Saint Malo, ne semble pas l’inquiéter, monsieur semble satisfait de plaisanter avec les types en robe noire, au lieu de simplement se renseigner sur les affaires en interrogeant les familles, pourtant présentes sur place, sous son nez.
 
L’effort était pourtant minimal, mais non, ce monsieur, que je n’ose pas appeler un « journaliste », la profession étant déjà fort décriée, préfère se laisser aller dans son misérable article.

Mais venons en au fait, au summum de l’investigation et de l’enquête fouillée, du contradictoire et de l’esprit critique : là encore, on parle d’une dizaine de personnes, mais c’était quand-même un peu plus, pas si mal pour une mobilisation lancée une semaine plus tôt. Là encore, on semble se réjouir de l’expulsion de trois personnes (et non dix, mais peut être que le Bernard l'hermite du banc de presse du TGI de Saint Malo ne sait compter que sur les doigts d’une main ? Il était pourtant à 15 mètres au maximum !). Là aussi on parle de deux mois de sursis, une peine que les deux seuls à avoir entendue sont les grands représentants du 4e pouvoir. 
 
Gérard LEBAILLY, auteur de ces lignes, précise même que le président du tribunal, GENICON, a « tonné » à Pierre que son « fan club » ne le servait pas « bien au contraire », ce qui nous fait donc deux preuves, certes fort contestables au vu de l’objectivité de ces comptes rendus, mais tout de même, deux preuves donc, que le tribunal de Saint Malo juge selon des critères décidément bien obscurs. Mais, cela ne choque pas la « presse », semble-t-il.
 
Si Pierre avait insulté le tribunal en le traitant de corrompu, fait des bras d’honneur à GENICON ou traité l’avocat de la partie adverse, l’ex bâtonnier SOURDIN de sale pédophile, on aurait compris. Mais, ce ne fut pas le cas.
 
GENICON a été énervé parce que trois personnes ont applaudi quand le procureur a vomi son réquisitoire.
Mais, peut-être aussi a-t-il simplement été « énervé » par le nombre de personnes venues soutenir Pierre. Unnombre certes peu impressionnant pour l’instant, mais un nombre quand-même.
 
Pour LEBAILLY, toute cette affaire se résume à un « conflit familial ». On ne lui en veut pas, c’est ce que répète son copain SOURDIN depuis six ans maintenant. Sauf qu’à cette audience-ci, personne n’a parlé de « conflit familial », sauf LEBAILLY, qui se complait à ressasser la théorie du conflit, qui, bien que totalement branlante, a le mérite d’être avalisée par la « Justice ».
 
Le trop condescendant LEBAILLY parle de jugements qui n’existent pas, et qui, selon lui, auraient « rejeté catégoriquement » les « accusations » de Pierre. Qui ne fait que défendre sa fille, mais enfin on n’est plus à cela près.
Le "fan club" demande donc à LEBAILLY de lui dire QUELS jugements (puisque ce monsieur parle au pluriel) permettent de « rejeter catégoriquement » les « accusations » que Marine a réitérées à moult reprises ?
M. LEBAILLY pourra chercher longtemps, on est beaux joueurs et on va donc lui donner la réponse : il n’y en a pas, pour la bonne et simple raison que les plaintes ont été CLASSEES SANS SUITE. Ce qui n’est pas un jugement.
 
M. LEBAILLY ferait bien de lire quelques livres de droit de temps en temps, on n’aurait pas à lui expliquer son métier. Non content de revenir sur des jugements imaginaires, LEBAILLY revient aussi sur un document qui n’avait pas à être cité dans la procédure, à savoir une expertise psychiatrique qui avait valu à Pierre la suspension de ses droits d’hébergement.
 
En effet, le Dr. M y a été très fort, estimant que Pierre était victime d’un « délire persécutif », voir qu'il était au bord du délire, et que la grand mère de Marine manipulait tout le monde.

La mère de Marine a été condamnée pour avoir fait référence à cette expertise en plein tribunal, expertise que son avocat n’aurait jamais du avoir dans les mains, pas plus que l’avocat de Pierre d’ailleurs. LEBAILLY exagère encore en disant que ce rapport a conduit Pierre a ne plus voir sa fille « même dans un lieu de médiatisation neutre » : celui qui a interdit de voir Pierre en « lieu de médiatisation neutre » c’est le chef de service de l’association LE GOELAND, là où Pierre et Marine se voyaient en point rencontre ( à cause du rapport du Dr M), qui a suspendu les droits de visite parce que Pierre a fait des « photos corporelles » de sa fille, à savoir qu’il a pris une photo de Marine en train de peindre dans la salle de rencontre du GOELAND.
 
Au passage, LE GOELAND a été financé par le Rotary Club, dont SOUDIN a été le président. Bref, M LEBAILLY à-qui-on-n’-apprend-pas-son-métier devrait réviser également ses livres de déontologie du journalisme : soit il retranscrit l’audience et se limite à cela, soit il s’amuse à creuser un peu plus et ne se contente pas du point de vue de SOURDIN, et respecte le contradictoire indispensable dans le travail journalistique, et interroge aussi la famille, ou le fan club, ou l’avocat de Pierre… LEBALLY, décidément très en forme, considère que des « insinuations malfaisantes » circulent sur le web, dénonçant des vices de procédure.
 
En effet, une encyclopédie ne suffirait pas à détailler l’ensemble des vices de procédure qui émaillent cette affaire depuis six ans.
D’ailleurs, la Justice, dans le cas de la petite Marine, travaille aussi sérieusement que les médias, et le compte rendu de M. LEBAILLY est assez symptomatique de l’ambiance qui règne dans le microcosme judiciaire local.
M. LEBAILLY n’est pas choqué que Claire SOURDIN, cousine de l’avocat de la mère de Marine, ait jugé le divorce du couple ?
Il n’est pas choqué qu’après une agression en état de récidive, l’oncle pédo de Marine ne prenne que 150€ d’amende, et soit jugé au tribunal de police ? Il ne tique pas non plus quand la famille n’a accès à AUCUNE pièce du dossier, ou quand Pierre ou sa mère sont poursuivis deux fois pour les mêmes faits ?
Tout va bien quand le Dr C., qui voit Marine à la demande de sa mère, est ensuite nommé par le tribunal pour expertiser la petite, et que bien sur il ne voit rien ? On pourrait y passer des heures, mais si M. LEBAILLY est intéressé, nous pouvons lui donner un cours de droit et de journalisme combiné !
 
Enfin, M. LEBAILLY n’est pas choqué qu’une dizaine d’avocats aient planté cette famille, en six ans ? Même les pires malfrats trouvent un avocat, eux doivent aller jusqu’à paris ou dans le sud tellement cette affaire sent le souffre. Mais pour M. LEBAILLY à qui on n’explique pas son métier, tout va bien Madame la marquise. La théorie du complot a bon dos, et on se demande bien qui tombe en plein dedans.
 
Quant à la peine relatée par Ouest France, on n’a plus les 1000€, mais on a deux mois de sursis, encore une nouvelle version.
 
La famille apprécierait évidemment un droit de réponse, affaire à suivre...

Vendredi 5 octobre 2012.
Rendez-vous à Saint Malo le 18 octobre pour soutenir Marine et sa famille!

Nous vous tenons au courant des dernières évolutions concernant la petite Marine, cette enfant obligée par la « Justice » à vivre avec sa mère, qui laisse son père et son frère abuser d’elle. On vous a parlé de cette audience déplorable du 28 août, qui a montré à quel niveau se situe la Justice malouine. Déplorable était aussi le qualificatif adéquat pour les retranscriptions du procès dans la « presse » locale. Venez le 18 octobre à Saint Malo pour tenter de déjouer une nouvelle parodie de justice !

L’acharnement contre Pierre, le papa de Marine, dure depuis le jour où sa fille lui a dit pour la première fois qu’elle a été violée par son oncle, qu’on appelle Guy et qui a 23 ou 24 ans aujourd’hui.

On vous a raconté la mise en scène habituelle : Pierre était convoqué pour le non paiement d’une pension qu’on n’aurait jamais du lui demander de verser au vu de ses revenus (RSA), et bien qu’il ait déjà été relaxé pour cela, une nouvelle procédure a été introduite au même endroit et pour les mêmes raisons par son ex, la mère de Marine.  Pierre a déjà justifié à moult reprises qu’il n’avait pas les moyens de verser 150€ mensuels, d’autant que son ex touchait la CAF en remplacement de ladite pension.

Pierre a donc été jugé deux fois pour les mêmes faits, mais inutile d’espérer aller en cassation, tous ses recours sont systématiquement rejetés.

Sachez tout de même que Pierre, toujours au RSA parce que son beau père, qui abuse de sa fille, fait tout pour qu’il ne trouve pas de boulot, a le droit à l’aide juridique intégrale. Le président du tribunal n’a qu’à regarder le « gros dossier vert », dixit l’avocat de Pierre, qui était posé sur son pupitre, et il aura tous les justificatifs, probablement en trois exemplaires.

Mais ce qui nous occupe aujourd’hui est autrement plus grave : la grand-mère de Marine, qui a écouté sa petite fille la première et l’a emmenée chez un médecin qui a signalé les faits, est aujourd’hui poursuivie pour dénonciation calomnieuse.

Encore une procédure abusive, mais dans cette affaire, on n’est pas à cela près depuis huit ans. D’ailleurs, Alice a reçu sa convocation le lendemain du procès de Pierre, le 29 août. Encore un hasard du calendrier. Comme toutes ces fois, la veille d’audiences, où la voiture de Pierre a été sabotée au point de manquer de le tuer (à trois reprises), ou quand sa compagne a été arrêtée par trois types cagoulés avec une matraque, qui l’ont menacée en pleine nuit. Précisons que la plaque d’immatriculation était celle d’un ami de Guy, mais cela n’a manifestement pas perturbé la « Justice » de Saint Malo.

La dénonciation calomnieuse, nouvelle procédure bidon.

Il y a cependant quelques gros problèmes pour cette procédure de dénonciation calomnieuse contre Alice:

1.      La grand-mère n’a jamais signalé les faits, c’est le médecin traitant de la petite, choqué, qui s’en est chargé.

2.      En admettant qu’on puisse la poursuivre, comment aurait-elle pu savoir que les faits dénoncés par Marine étaient faux au moment où on dit qu’elle aurait fait ce signalement, c’est-à-dire en mai 2006, au tout début de l’affaire ?

3.      Un juge a dit en 2009 à la grand-mère qu’il n’y avait rien dans ce dossier, et envoyait un an plus tard un avis selon lequel il n’y avait pas lieu de poursuivre.

4.      Une première plainte pour dénonciation calomnieuse a été déposée à Dinan en 2006. Le juge a donc estimé qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre, par courrier envoyé en 2010. Mais en juin 2010, la clique (mère de Marine, Guy et leur père) portent à nouveau plainte pour les mêmes raisons, mais à Saint Malo puisque la réforme de la carte judiciaire vient de tomber.

5.      En mai 2011, Alice est mise en examen pour dénonciation calomnieuse alors que les faits dénoncés par Marine n’ont toujours pas été jugés (et toujours pas aujourd’hui). Question : comment peut-on alors affirmer qu’il s’agit d’une dénonciation calomnieuse ?

Bref, on le voit, la « Justice » (je devrais mettre encore plus de guillemets d’ailleurs, parce qu’il s’agit d’une hyperbole) de St Malo marche sur la tête.

Et ce ne sont là que les derniers épisodes. Pour le reste, vous pouvez vous référer à l’article intitulé « Saint Malo : une enfant privée de sa famille pour avoir dénoncé son oncle pédo » au début du blog.

Jusqu’à quand ce délire va-t-il durer ?

Et si vous vous demandez pourquoi les choses se passent ainsi, on peut vous donner quelques éléments :

-         Le grand-père de Marine et son avocat, également ex bâtonnier, sont amis. Cet avocat était aussi le président du Lion’s Club, qui a financé l’association qui gérait le point rencontre de Pierre avec Marine. Association dont le dirigeant a décidé unilatéralement de suspendre les droits de visite de Pierre parce qu’il aurait pris des « photos corporelles » de Marine alors qu’elle dessinait dans la salle de ce point rencontre. Le monde est petit.

-         Le grand père de Marine est expert maritime auprès des tribunaux, un des plus mauvais de la place semble-t-il.

-         Le grand-père de Marine a beaucoup voyagé, de Singapour à Madère…

-         Le président du tribunal s’est permis de dire à Pierre qui n’a plus de nouvelles de sa fille depuis mars 2009, « elle est jolie Marine, c’est une très jolie petite fille, je la vois tous les jours moi ».

-         En six ans, Alice et Pierre en sont à leur 11e avocat. Aucun ne veut prendre leur affaire, ou quand ils le font, ils ne viennent pas à l’audience, ne réclament pas le dossier, voir jouent carrément contre Pierre.

On continuera l’inventaire plus tard, nous avons de quoi faire !

Nous lançons un appel à nous rejoindre à Saint Malo le 18 octobre, date du procès d’Alice pour la dénonciation calomnieuse.

Nous serons là pour soutenir Alice et Pierre, mais surtout pour faire entendre la parole de Marine, cette enfant qui n’a plus le droit de voir son père depuis plus de trois ans.

Ce sera aussi l’occasion de se rencontrer. Des familles dans le même cas se présentent aussi, et nous pouvons ainsi nous mettre en contact. Petit à petit, chacun sort de son isolement, et bientôt nous pourrons faire entendre ces enfants forcés au silence et aux violences.

Samedi 6 octobre 2012.
Le 18 octobre, rendez-vous à 13 h au tribunal de St Malo.

Le rendez-vous pour soutenir la grand-mère de Marine, accusée de dénonciation calomnieuse parce qu'elle est la première à avoir cru sa petite fille, est fixé à 13 heures le 18 octobre, devant le tribunal de grande instance de Saint Malo, 1 place Saint Aron. C'est intra muros.
 
 
Bien qu'elle ne soit absolument pas justifiée sur un plan légal, cette audience est très attendue par la grand-mère de Marine: elle espère qu'elle pourra enfin exprimer son point de vue sur cette affaire et sur la manière dont on a traité sa petite fille.
 
Cela fait six ans maintenant que cette grand-mère se bat, de même que son fils, le père de la petite Marine. Celui-ci n'a pas vu sa fille depuis mars 2009 parce que l'association qui était chargée d'organiser les rencontres a décidé de supprimer ses quelques heures de droit de visite par mois.
Pourquoi? Parce que Pierre aurait fait des "photos corporelles" de sa fille. Il a bien fait une ou deux photos de Marine alors qu'elle était en train de peindre dans les locaux de cette association. Depuis, Pierre n'a jamais pu se faire entendre de la Justice.

Il a perdu tous ses droits parentaux parce qu'il a cherché à défendre sa fille, à la sortir des griffes des pervers chez qui la Justice l'a envoyée.
 
Depuis six ans, on peut réellement parler d'acharnement judiciaire, de procédures abusives qui s'accumulent. Pierre comme sa mère ont déjà été jugés deux fois pour les mêmes faits, par exemple.
 
Mais pour eux, inutile d'espérer un recours en cassation: ils sont systématiquement refusés. De même que les remarques sur els multiples vices de procédure qui émaillent ce dossier.
 
La Justice a traité les soutiens de la famille de "fan club": rejoignez-donc le "fan club" ce 18 octobre à 13 heures à Saint Malo!
 
POUR TOUTES LES INFOS: enfance.condamnée@gmail.com


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